Le garage doit-il être inclus dans la surface de plancher ?

Comprendre précisément comment se calcule la surface de plancher d’une habitation est essentiel, surtout lorsque vous planifiez une construction ou une rénovation. Dans cet article, nous aborderons une question fréquente : faut-il prendre en compte le garage dans le calcul de la surface de plancher ? Une règle pas toujours évidente, dont la réponse a des implications directes sur votre projet immobilier.

Définition de la surface de plancher

Comprendre la surface de plancher d’un garage

En architecture et en urbanisme, la notion de surface de plancher est primordiale. C’est elle qui définit le volume constructible d’une parcelle et c’est également elle qui est prise en compte dans le calcul des taxes foncières et d’habitation. Alors, comment est-elle définie dans le cas d’un garage?
La surface de plancher d’un garage est déterminée en fonction de sa superficie telle qu’elle est définie par le code de l’urbanisme. Ainsi, la surface de plancher d’un garage est la somme des surfaces de chaque niveau, délimitée par les murs extérieurs et prise à l’intérieur des revêtements, sans déduction des vides et trémies.

Calcul de la surface de plancher dans un garage

Pour calculer la surface de plancher d’un garage, il faut mesurer l’espace intérieur du garage, du sol au plafond, et en soustraire les surfaces non aménagées ou non aménageables. Les surfaces non aménagées comprennent les murs, les cloisons, les marches et les cages d’escalier, les gaines, les embrasures de portes et de fenêtres.
Voici comment procéder :
1. Mesurer la longueur et la largeur intérieures du garage.
2. Multiplier ces deux mesures pour obtenir la superficie brute du garage.
3. Soustraire les surfaces non aménagées ou non aménageables pour obtenir la surface de plancher.
Il est important de noter que la surface de plancher d’un garage est prise en compte dans le calcul de la surface totale de la parcelle.

L’importance de la rigueur dans le calcul de la surface de plancher

Il est essentiel d’être rigoureux dans le calcul de la surface de plancher de votre garage. En effet, une erreur de calcul peut entraîner de lourdes conséquences juridiques et financières. Par exemple, une surface de plancher sous-estimée peut conduire à un permis de construire illégal, tandis qu’une surface de plancher surestimée peut entraîner un paiement excessif de taxes.

Se faire accompagner par un professionnel

Bien que le calcul de la surface de plancher dans un garage semble être une tâche simple, il est souvent recommandé de faire appel à un architecte ou un urbaniste pour s’assurer de l’exactitude du calcul. En plus de leur expertise en la matière, ces professionnels peuvent aussi vous conseiller sur les meilleures manières d’optimiser l’utilisation de votre garage.
En conclusion, la définition de la surface de plancher dans un garage est essentielle pour respecter les normes d’urbanisme et éviter les mauvaises surprises. Pour cela, il est conseillé de se faire accompagner par un professionnel.

Les critères d’inclusion du garage dans la surface de plancher

Définition de la surface de plancher et du garage

La surface de plancher est une notion incontournable en matière d’urbanisme et de construction. Il s’agit d’une unité de mesure de la superficie d’un bâtiment, couramment utilisée pour définir les limites d’un projet de construction. Le garage, en tant que partie intégrante du bâtiment, peut en faire partie dans certains cas. Mais quels sont précisément les critères d’inclusion ?

Principes d’inclusion du garage dans la surface de plancher

Pour comprendre l’intégration du garage dans la surface de plancher, il faut prendre en compte deux principes fondamentaux :
– Le premier principe est la connectivité. Si le garage est relié à la maison par un mur, un toit ou un plancher, il est inclus dans la surface de plancher.
– Le second principe concerne la fonction de l’espace. Un garage utilisé pour le stationnement de véhicules n’est pas comptabilisé dans la surface de plancher. Par contre, s’il est transformé en pièce de vie, il est alors intégré dans la surface de plancher.

Les exceptions à la règle d’inclusion

Cependant, certaines exceptions peuvent influencer la prise en compte du garage dans la surface de plancher :
– La hauteur sous plafond est un critère important. Si la hauteur sous plafond est inférieure à 1,80 mètre, alors l’espace n’est pas pris en compte dans la surface de plancher, qu’il s’agisse d’un garage ou d’une autre pièce.
– La nature de l’opération peut également modifier la règle. Pour les constructions neuves, un garage est généralement inclus dans la surface de plancher. En revanche, pour une extension de maison par exemple, le garage peut ne pas être comptabilisé si sa surface est inférieure à 20 m².

Conséquences de l’intégration du garage dans la surface de plancher

L’inclusion du garage dans la surface de plancher a plusieurs conséquences. Elle peut impacter la taxe d’aménagement, le calcul du droit à construire, mais aussi le dépôt du permis de construire. De ce fait, il est primordial d’avoir une vision claire de la manière dont la surface de plancher est calculée, y compris dans le cas du garage.
En résumé, l’intégration du garage dans la surface de plancher dépend de plusieurs facteurs : la connectivité avec la maison, la fonction de l’espace et certaines exceptions. Sa prise en compte nécessite une compréhension approfondie de la réglementation urbanistique et peut impliquer l’aide d’un professionnel pour éviter toute mauvaise surprise.

Analyse des réglementations liées à la surface de plancher

Comprendre les réglementations entourant les garages et la surface de plancher

Les règlements d’urbanisme sont une mine de critères et de prescriptions qui définissent comment une construction doit être réalisée. Parmi ces prescriptions, celles qui concernent la surface de plancher occupent une place prépondérante. Plus spécifiquement, le cas des garages suscite souvent des questionnements. Nous nous proposons de les dissiper.

Les bases légales de la surface de plancher en matière de construction

Pour commencer, il est important de comprendre le concept de surface de plancher introduit par le Code de l’urbanisme. Cette notion, mise en place en 2012, a simplifié l’appréhension des critères de constructibilité. Elle remplace les anciennes notions de SHON (Surface Hors Œuvre Nette) et de SHOB (Surface Hors Œuvre Brute). Cette surface de plancher représente la somme des surfaces de plancher de chaque niveau de construction, calculée à partir du nu intérieur des façades.

Réglementation autour des garages

Quand on envisage d’intégrer un garage à une construction, il faut savoir que sa surface entre dans le calcul de la surface de plancher. Cela peut avoir un impact sur le permis de construire à obtenir et les délais de réalisation du projet. En effet, si la surface totale de construction (habitation + garage) dépasse certains seuils (20m², 40m², 150m²…), le recours à un architecte pour déposer le permis de construire devient obligatoire.

L’Exclusion de la surface de stationnement dans le calcul de la surface de plancher

Malgré les explications ci-dessus, la législation offre certaines flexibilités. Notamment, le Code de l’Urbanisme prévoit des exclusions dans le calcul de la surface de plancher, en particulier pour les garages. En effet, les surfaces « dédiées au stationnement de véhicules motorisés ou non » sont exclues du calcul de la surface de plancher, à condition qu’elles soient situées :
1. En sous-sol.
2. À l’intérieur du volume bâti.
3. Sous une construction.

Impact des réglementations sur la conception du garage

Ces détails réglementaires ont des implications directes sur la conception du garage ainsi que sur la planification du projet de construction. Il faudra donc prendre en compte ces aspects pour concevoir de manière astucieuse le garage, et optimiser la surface habitable de la construction.

L’Interprétation locale des réglementations

Il est à noter que l’interprétation de cette réglementation peut varier selon les communes. Certaines pouvant appliquer des règles plus strictes concernant le non cumul des surfaces de stationnement et de plancher. Il est donc essentiel de se renseigner auprès des services d’urbanisme de votre commune avant de démarrer votre projet.
En conclusion, comprendre et naviguer dans les réglementations concernant la surface de plancher et les garages n’est pas une mince affaire. C’est pourquoi de nombreux particuliers font appel à des professionnels du secteur pour éviter les écueils et obtenir leur permis de construire dans les meilleures conditions. De cette manière, ils garantissent le respect de la législation en vigueur et l’harmonie de leur nouvel environnement bâti.